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Sur les 60 millions de personnes déplacées dans le monde (19 millions de réfugiés et 41 millions de personnes déplacées à l’intérieur de leur pays), la moitié environ sont des femmes. Ce chiffre n’a pas de précédent historique et il est voué à croître. D’après António Guterres, haut-commissaire des Nations Unies pour les réfugiés, « nous assistons […] à un glissement non contrôlé vers un moment de notre histoire où l’ampleur des déplacements forcés dans le monde et des efforts nécessaires pour parer à ce phénomène est sans commune mesure avec ce que nous connaissions » (a).
Les femmes, déjà sujettes à de nombreuses inégalités, sont exposées à des risques considérablement plus importants en cas de déplacements de population : discriminations, harcèlement, et souvent violences sexuelles et sexistes. Les pays d’accueil et de transit doivent être avertis des dangers spécifiques qui menacent les femmes et tenter de fournir les services spécialisés nécessaires, notamment aux plus vulnérables : les mères non accompagnées et leurs enfants, les femmes chefs de famille, les femmes enceintes, handicapées ou âgées. Submergés par les arrivées massives de populations, de nombreux pays se retrouvent cependant désemparés, malgré les initiatives locales et internationales des agences humanitaires.
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