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Les gouvernements locaux et régionaux (GLR) sont force de proposition au niveau mondial
La structuration des gouvernements locaux et régionaux (GLR) et la puissance de lobbying qu'ils ont su en tirer leur ont permis d'obtenir un meilleur positionnement sur la scène internationale. Avec la Global Task Force, consortium d’associations dans lequel le réseau mondial Cités et Gouvernements Locaux Unis (CGLU) joue un rôle moteur, les GLR véhiculent des messages de mieux en mieux relayés et de plus en plus pris en compte. Ainsi dans le cadre des Objectifs de Développement Durables (ODD), Habitat III et les Conférences des Parties sur le Climat (COP), les GLR obtiennent des avancées significatives :
En matière de climat, le dynamisme et le volontarisme des GLR s'exprime par l'importance des associations et réseaux mondiaux qui militent aux côtés de CGLU[1] mais aussi par les initiatives mises en place pour favoriser l’émergence de territoires moins émetteurs de CO² et plus résilients. La plus connue est l'adhésion volontaire à des dispositifs de mesure et réduction des émissions de Gaz à Effet de Serre (GES)[1]. Dans de nombreuses déclarations en perspective des Conférences des Parties, les GLR rappellent leurs attentes : ratification et mise en œuvre par les Etats de l’Accord de Paris,
implication nécessaire des GLR dans la lutte mondiale, financements et décentralisation effective.
Les gouvernements locaux et régionaux ont une voix légitime en Méditerranée
« Les conséquences du changement climatique ont des coûts énormes, à la fois financiers et humains, il y a une priorité celle d’investir massivement dans la transition énergétique et le développement agricole… », Mohamed Boudra, Maire d’Al Hoceima, Maroc
L'urgence climatique méditerranéenne est avérée, la zone est d'ailleurs qualifiée de « hot spot » en la matière. Les principales menaces sont connues les phénomènes de littoralisation des établissements humains, d'urbanisation et d'étalements urbains amplifient les impacts dans cette zone.[1]
Le rôle des GLR y est donc primordial et leur prise de conscience est indéniable. Mais ils ne sont pas les plus actifs. Ils sont par exemple encore sous représentés dans les dispositifs mondiaux de réduction des GES. Plusieurs facteurs peuvent expliquer cet état de faits et en particulier sur les rives Est et Sud de la Méditerranée :
Néanmoins, il y a en Méditerranée de nombreuses dynamiques et initiatives locales de toutes envergures, en matière d’atténuation comme d’adaptation.
En organisant la Réunion climat des élus locaux et régionaux de la Méditerranée (décembre 2014)[1], en étant partenaire de la Medcop[1] ou des Trophées de l’Adaptation au changement climatique[1] de l’ADEME, la Commission Méditerranée de CGLU participe à la mise en valeur de ce foisonnement de pratiques et à leur dissémination mais également à faire entendre une voix méditerranéenne.
«Les réseaux sont des facilitateurs pour gagner des projets qui bénéficient aux citoyens et ils permettent aux petites et moyennes villes ayant de grandes ambitions d’aller plus loin», Mohamed Sefiani, Maire de Chefchaouen, Maroc
ICLEI, R20, C40Cities, nrg4sd, Energy Cities, 100ResilienteCities
[1] La récente fusion des dispositifs européen (Convention des Maires) et mondial (Compact of Mayors) en un unique : le Global Covenant of Mayors for Climate & Energy montre encore une fois que les GLR n'attendent pas les accords entre nations et restent plus proactifs.
[1] Voir les travaux du Plan Bleu et notamment la Stratégie Méditerranéenne pour le Développement Durable
[1] Voir les Actes http://www.commed-cglu.org/wp-content/uploads/2015/02/R%C3%A9union-Climat-Actes.pdf
[1] La Commission Méditerranée a organisé la table ronde des élus à la 1ère édition Forum méditerranéens de la société civile pour le climat de juin 2015 à Marseille
[1] Remise des Trophées le 12 novembre 2016 pendant la COP22