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Projets urbains intelligents, villes low tech et territoires urbains en transition
Au croisement du « hard » de la ville ingénieure, et du « soft » de la ville ingénieuse, les aménageurs sont des acteurs clés de la fabrique des espaces urbains méditerranéens, au cœur des transformations des modes d’intervention sur les villes durables.
Quelles nouvelles intelligences de projets - partenariales, collaboratives ou négociées - président à la création d’espaces urbains méditerranéens durables et attractifs ? Face au défi de la transition énergétique et du changement climatique, la ville durable méditerranéenne peut-elle être low-tech ? Dans le design et la mise en œuvre d’opérations urbaines d’ampleur, quelle place donner à l’expérimentation et à l’animation d’espaces publics et communs, attractifs, démocratiques et vivants ?
Dans un monde en transitions, le Réseau des aménageurs de la ville durable en Méditerranée poursuit ses activités d’interpellation des aménageurs publics et privés dans la conduite de leurs métiers aux prises avec les défis de la ville de demain.
L’édition 2016 des Rencontres du Réseau est l’occasion d’identifier les leviers et les instruments de l’urbanisme négocié, réunissant acteurs publics, privés et de la société civile dans des organisations de projets et des intelligences territoriales renouvelées. Elle explorera également les écosystèmes de projets et les instruments opérationnels de l’éco-urbanisme pour la création de territoires urbains sobres en énergie, inventifs et résilients inscrivant durablement les villes méditerranéennes dans la transition environnementale et écologique.
Plénière d’ouverture : Coproduire la ville durable en Méditerranée
Des partenariats multiples, voire tous azimuts, organisent désormais la fabrique de la ville méditerranéenne. A quelles conditions les aménageurs peuvent-ils être les chefs d’orchestre de ces projets urbains négociés ?
Selon quelles logiques, et avec quels instruments les aménageurs sont-ils l’un des acteurs clés de cette coproduction de la ville durable en Méditerranée, préservant dans leurs projets autant des objectifs d’équité et d’intérêt général que des ambitions d’attractivité et de compétitivité ? Quels sont les leviers dont ils disposent pour négocier les conditions de la production de la ville durable et pour garantir sur le temps long la qualité des programmes des projets urbains développés ?
Atelier 1: Urbanisme tactique : Expérimentations et nouvelles collaborations
De nouvelles intelligences de projets urbains plaçant l’usager au cœur des processus de projet émergent et font évoluer l’acte d’aménager. A de plus fines échelles, selon des cultures de projets plus collaboratives et frugales, ces modes de faire la ville durable s’appuient sur l’expérimentation, le test et l’innovation comme des dimensions incontournables pour répondre au plus près des besoins des acteurs locaux et des usagers de la ville durable méditerranéenne. Ils interrogent la capacité des aménageurs à accompagner l’émergence de ces projets et à accompagner les porteurs – habitants, usagers, entreprises, acteurs culturels, acteurs publics – dans ces dynamiques innovantes, durables et inclusives.
Comment les aménageurs méditerranéens peut-il œuvrer à la mise en œuvre de partenariats éphémères et multi-acteurs, et s’appuyer sur des potentiels d’interventions urbaines à petite échelle au bénéfice de leurs projets d’aménagement d’ampleur ?
Atelier 2 : Ecologie urbaine méditerranéenne : Initiatives low-tech et territoires urbains résilients
Economie circulaire, qualités d’usage et savoir-faire constructifs, conception bioclimatique… Quelles sont les solutions « soft » et « low tech » dont disposent les aménageurs et opérateurs urbains pour la fabrique de villes durables ?
L’intégration du développement durable et du changement climatique au-delà de la prise de conscience appelle certes les aménageurs méditerranéens à l’élaboration de nouvelles solutions techniques et technologiques dans leurs espaces de projets urbains. Mais la qualité et la durabilité des projets urbains méditerranéens repose tout autant sur les liens des projets urbains avec les territoires dans lesquels ils s’implantent : des modes de conception adaptés au contexte, une attention aux qualités d’usages de la ville ou encore aux dynamiques économiques et urbaines locales sont autant d’approches et d’intelligences de projets au service de la transition environnementale et écologique en Méditerranée.